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Invertébrés marins venimeux ou urticants

Dans le milieu marin, les animaux doivent relever trois défis pour survivre : se nourrir, éviter d'être dévorés et se reproduire.

Certains organismes marins pour se nourrir ou se protéger ont développé des armes redoutables à base de substances toxiques. Les toxines qui composent ces venins sont pour la plupart inoffensif pour l’homme, mais il y a des exceptions !

Les Eponges

​Les éponges sont des animaux marins peu évolués ; elles n’ont pas d’organes, pas de tissus musculaires, ni de système nerveux c’est pour cette raison qu’elles sont immobiles. Elles sont pourtant capables de filtrer l’eau pour se nourrir et, pour se défendre, de produire des toxines urticantes pour l’homme. C’est le cas de trois d’entre elles en Guadeloupe.

Eponge de feu (Tedania ignis).

Eponge de feu - Tedania ignis

Ignis, signifie « le feu » en latin.

Elle est irritante pour la peau.

Elle a une forme plus ou moins conique (en forme de petit volcan) terminé par une ouverture appelé oscule. De couleur rouge orangé, elle est molle et très fragile, se déchirant facilement.

Eponge styx (Myrmekioderma gyroderma).

Eponge styx (Myrmekioderma gyroderma)

Elle porte bien son nom scientifique : Myrmekioderma : du grec [myrmex] = fourmi, et [derm-] = peau.

 

En effet, cette éponge, si on la manipule, peut provoquer des irritations et des démangeaisons.

Selon les réactions individuelles, cela peut aller jusqu'à une sensation de brûlure avec enflure de la partie atteinte.

Eponge pas-touche (Neofibularia nolitangere).

Eponge pas-touche (Neofibularia nolitangere)

Noli tangere est une expression latine signifiant « ne touche pas ».

Et pour cause, au contact avec la peau cette éponge provoque des brulures qui durent plusieurs jours et des sensations d’engourdissement.

Parfois des réactions allergiques affectant le système respiratoire de la victime.

Les Cnidaires

Les cnidaires sont un embranchement d’animaux marins simple, constitué d’une bouche entourée de tentacules, le polype.

Dans ce groupe on trouve des coraux, des méduses mais aussi des hydres et des anémones de mer.

L'appellation « Cnidaire » vient du grec ancien « knídê », « ortie » faisant allusion aux cellules urticantes caractéristiques de ces animaux (les cnidocytes ou cnidoblastes).

Si tous les cnidaires sont urticants, la plupart ne sont pas dangereux pour l’homme. Il faut cependant se méfier de certains hydraires et méduses.

Les Cnidaires - Hydrozoaires

Hydraire sapin de Noël (Thyroscyphus marginatus).

Hydraire sapin de Noël (Thyroscyphus marginatus)

Cet hydrozoaire pousse en bouquet et on le trouve fréquemment sur les cordages.

Il est peu urticant, mais attention toutefois aux peaux sensibles, il provoque des rougeurs.

Hydraire buisson urticant (Macrorhynchia sp.).

Il existe plusieurs espèces qui poussent en colonie, haute de 5 à 30 cm, en forme de plume ou de buisson de couleur noire.

 

Le contact avec cette espèce cause des brûlures intenses.

Corail de feu (Millepora alcicornis).

Corail de feu (Millepora alcicornis)

La forme des colonies est très variable, la plus commune étant la forme dressée plus ou moins ramifiée.

En observant la colonie de près on peut voir des « poils » qui sont en fait les polypes* qui portent les cellules urticantes.

 

Très urticant, les brûlures et démangeaisons peuvent persister plusieurs jours.

Les Cnidaires - Siphonophores

La Galère Portugaise (Physalia physalis).

La Galère Portugaise (Physalia physalis)

Cet hydrozoaire pélagique possède un flotteur rempli de gaz de 10 à 20 cm, dessous on trouve des tentacules rétractables fins et très longs qui peuvent atteindre 30 m.

 

Leur venin est hautement toxique. Les brûlures provoquées par ce siphonophore sont sévères ; des cas mortels ont été signalés.

Autres Siphonophores.

Il existe de nombreuse autres petites espèces de moins de 6 cm, transparente (difficilement observable) se laissant porter par le courant entre 1 m et la surface.

 

Généralement très urticant, heureusement la douleur dure peu de temps.

Les Cnidaires - Discoméduses

Méduse Cassiopée de mangrove (Cassiopea xamachana).

Méduse Cassiopée de mangrove (Cassiopea xamachana)

Cette méduse a la particularité de vivre posée sur le fond les tentacules vers le haut.

 

La raison, c’est qu’elle vit en association avec des algues symbiotiques qui ont besoin de lumière.

 

Légèrement urticante, dérangée elle est capable de projeter des cellules urticantes (cnidocytes) en pleine eau produisant des picotements.

Les Cnidaires - Cuboméduses

Guêpe de mer (Alatina alata).

Guêpe de mer (Alatina alata)

Elle a une forme rectangulaire et possède des tentacules aux quatre coins.

La nuit, attirée par la lumière elle remonte près de la surface.

Très urticante, la douleur qu’elle inflige est intense. Réaction allergique possible provoquant des difficultés respiratoires.

Les Vers Annelés

Le ver de feu (Hermodice carunculata).

Le ver de feu (Hermodice carunculata).

Ce ver de couleur rouge orangée possède des touffes de soie de part et d’autre de son corps qu’il érige en cas de menace.

 

Ces soies pénètrent dans la peau, se cassent, le venin cause une brûlure cuisante qui peut durer plusieurs jours.

Bibliographie et liens.

Doris :  https://doris.ffessm.fr/

Invertébrés coralliens - Identificatin -Floride - Caraïbes - Bahamas - Humann P.

Découvrir la vie sous-marine Mer des Caraïbes Atlantique tropical – Steven Weinberg – Mélodie Caussat -Julie Mellinger.

Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

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